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Visites Nature Vercors, l'histoire de 4 sites
touristiques emblématiques du Vercors !

La Grotte de Choranche, la Grotte de Thaïs, le Bateau à Roue Royans-Vercors et le Jardin des Fontaines Pétrifiantes) sont réunis sous une société "SARL Site de Choranche" et composent aujourd’hui le nom Visites Nature Vercors.

La Grotte de Choranche :

50 ans de visites nature au coeur du Vercors

C’est en 1897, plus de 20 ans après sa découverte par les villageois, que commencent les premières explorations de la Grotte de Choranche, alors appelée grotte de Coufin. Elle devait son nom au fait que l’accès qui donnait dans la grande salle d’entrée était très étroit, tel un cou fin. Ces explorations sont menées par Oscar Descombaz (1866-1914), un des pionniers de la spéléologie en France. On parlait alors peu de spéléologues à l’époque mais plutôt d’explorateurs, partant à la découverte d’un monde nouveau, mystérieux, mythique : le monde souterrain.

La Grotte de Choranche est ensuite visitée par les curistes en séjour dans la région, notamment aux thermes de Choranche Les Bains. Les vacanciers empruntaient alors le sentier muletier au départ du village de Choranche, et marchaient sur les traces des villageois d’autrefois, en remontant la rivière Gournier pour atteindre l’entrée de la grotte.

En 1965, trois jeunes amis spéléologues, Jean-Jacques Garnier, Claude Pommier et Gilbert Mantovani, se sont lancés dans une aventure commune en faisant l’acquisition du site de Choranche et de toutes ses grottes : Coufin, Chevaline et Gournier. Par la suite, ils ont commencé l’exploitation touristique en aménageant une des grottes du site : la grotte de Coufin, appelée plus communément « Grotte de Choranche ».

L’aménagement a été réalisé dans l’idée du développement du tourisme cavernicole et de protection de l’environnement : la volonté était d’ouvrir le monde souterrain au plus grand nombre tout en assurant la préservation d’un patrimoine naturel historique.

Sous la gérance de Laurent Garnier, fils d’un des trois acquéreurs initiaux, l’exploitation touristique continue et s’inscrit toujours dans cette démarche de protection de ce patrimoine naturel.

La Grotte de Thaïs : encore et toujours la spéléologie

Au début du 20ème siècle, quelques téméraires voyageurs pouvaient déjà visiter partiellement la cavité qui fût (re)découverte et habitée régulièrement depuis 15 000 ans. Parmi les vestiges laissés par les populations établies à Thaïs : l’os coché n°450, un os gravé pouvant être considéré comme l’un des premiers calendriers lunaires (cette pièce est actuellement conservée et exposée au Musée de Valence).

A partir de 1970, les propriétaires, deux frères, Robert et Gilbert Jean, passionnés de spéléologie et de plongée, aménagent la Grotte de Thaïs pour la rendre plus accessible aux visiteurs grâce à un éclairage et à l’installation de 5 bornes explicatives. De nos jours, tout le monde peut profiter d’une visite guidée d’une heure pour découvrir cet écrin géologique et préhistorique. La grotte bénéficie d’un éclairage entièrement en LEDs.

La naissance du Bateau à Roue

Ce sont ces mêmes Messieurs Jean qui créent la Société de Navigation et d’Activités Touristiques en 1987, avec l’achat d’un bateau à passagers « Le Valence », à Saint-Nazaire-en-Royans. La SNAT (société rachetée par la SARL Site de Choranche) propose alors de combiner des croisières sur l’Isère à la visite de la Grotte de Thaïs.

Forts de leur succès, les propriétaires construisent en 1991 un bateau plus grand pour accueillir 140 passagers, l’actuel Bateau à Roue le « Royans-Vercors », sur lequel nous naviguons encore aujourd’hui. Avec ses cheminées et sa roue à aubes, il est inspiré des bateaux classiques de Louisiane naviguant sur le Mississipi au 19ème siècle. 

Il navigue entre les villages de Saint-Nazaire-en-Royans (Drôme) et de La Sône (Isère), et propose des croisières commentées en direct par son équipage.

Depuis un terrain en friche jusqu’au Jardin des Fontaines Pétrifiantes

Le site actuel du Jardin, implanté dans le village de La Sône, possède une histoire ancienne : dès le Moyen-âge, des carrières de tuf s'ouvrent au pied des falaises, des blocs sont découpés puis utilisés pour la construction locale ou transportés sur des radeaux. Plus tard, les usines succèdent rapidement aux carrières et utilisent l'énergie de l'eau pour faire tourner les machines. La dernière usine installée sur ce site fabriquait les plumes Sergent-Major. Au début des années 90, le terrain est laissé en friche avec une partie recouverte de déchets plastiques provenant d'une usine désaffectée.

Le Bateau à Roue passant devant, Messieurs Gilbert et Robert Jean l’achètent alors pour le nettoyer et présenter des berges propres aux visiteurs lors des croisières.

Les travaux de nettoyage et d'aménagement de l'embarcadère ont permis de découvrir les sources, les fontaines pétrifiantes et la cascade.

Le projet s'est alors profondément modifié, l'ensoleillement et la présence de l'eau étant propices à la création d'un jardin, les nouveaux propriétaires se sont lancés dans l'aventure.

Le Jardin des Fontaines Pétrifiantes a été dessiné par un architecte paysagiste de Valence, Monsieur Alain Vasiseck, et mis en œuvre par le pépiniériste et paysagiste Marc Thiot.